La mode des Hackathons COVID

Cet article est une critique au sens suivant: un recueil d’avis et d’appréciations sur un sujet. Il ne dénigre aucune initiative. Il pose un constat et invite à une réflexion. Bonne lecture.

Plusieurs personnes m’ont interpellé sur les réseaux en commentaire de posts de hackathons “spécial COVID-19” pendant le confinement. Et en faisant des recherches, je suis tombé sur beaucoup – vraiment beaucoup – d’initiatives.

En tapant « Hack COVID 19 » sur Google, on trouve en effet des dizaines d’événements partout dans le monde – un hackathon au Brésil, en Azerbaïdjan, au Qatar, en Espagne, ou encore en France avec une initiative propulsée par HEC Paris, Polytechnique et Sciences Po. Ça, c’est pour les mots clefs Google, la bibliothèque des tendances.

Mais il y a aussi, toujours autour du COVID-19, des initiatives plus globales comme le BuildForCOVID19 – organisé par l’OMS en partenariat avec de grandes entreprises, les Startup Weekend Global COVID-19 de Techstars organisés dans près de 60 pays, le Hack the Crisis qui est un mouvement né en Estonie et qui a regroupé 30 pays ou encore le EUvsVirus organisé par la Commission Européenne. Ça, c’est pour l’impact international.

D’autres initiatives prennent des noms différents comme le VersusVirus et le CodeVsCovid19 en Suisse, le Hack la crise en France, le Code Against Covid-19 au Sénégal, le WeVsVirus en Allemagne ou encore le CodeTheCurve organisé par l’UNESCO en partenariat avec IBM et SAP. Ça, c’est pour le branding différentiant.

Et puis d’autres, beaucoup d’autres, encore.

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 Premier constat : l’accumulation des événements sur un seul et même sujet en si peu de temps et ce, à une échelle mondiale.

Chaque événement suit un cheminement très classique : le thème de la pandémie, une méthode 100% en ligne grâce à des outils adaptés, beaucoup de mentors, des partenaires, de bonnes intentions de solidarité, des sous-thématiques pour guider les participants (santé, divertissement, alimentation, éducation, etc) et enfin un message d’espoir contre la lutte face à la pandémie et le fait de changer le monde.

Second constat : les initiatives sont très normées et reprennent des règles du jeu et un discours, à quelques détails près, communs. Après tout, les hackathons ont leurs règles et ici, tout est transformé en expérience virtuelle.

C’est mon métier de concevoir des événements d’intelligence collective alors je me pose une question. Dois-je aussi me lancer ou m’impliquer dans une initiative similaire ? J’avoue avoir eu peur de manquer quelque chose si je n’y allais pas. J’ai beaucoup réfléchi et je me suis dit non.

Pourquoi ?

1.      Le sujet / la thématique

Qui dit hackathon, dit thème, cad, la problématique commune qui guidera les participants.

Tous les événements, de manière quasi unanime, ont propulsé le Corona Virus en thématique principale. À tel point qu’on a l’impression que “COVID-19” est devenue une marque, un buzz, avec des codes marketing communs comme dans les noms : Covid19 / VS / Virus / Code for. Je reviendrai sur ce point plus bas.

La majorité de ces initiatives ont une vision commune : « on va trouver des solutions ensemble au COVID-19 et aux conséquences du confinement et ainsi changer le monde ». Au premier abord, c’est une excellente manière de penser mais en réfléchissant, c’est, à mon avis, prétentieux et pas très réaliste de se positionner comme baguette magique face à un virus dont on n’a pas fini d’apprendre. Du côté conséquences du confinement, c’est déjà plus intéressant mais là encore, c’est un domaine extrêmement flou et en perpétuel mouvement. Certaines actions mises en place hier sont déjà obsolètes. Et puis, le confinement n’est sensé qu’être une période passagère, suivie d’un dé-confinement puis d’un retour progressif à la normale. Cette thématique (COVID-19 / Confinement) impose donc un contexte flou et instable à tous les projets.

Sans parler du fait que la plupart des événements sont découpés en sous-catégories certes intéressantes comme la santé, l’éducation, ou l’environnement mais pouvant être, à elles seules, des thématiques principales. On a en effet fréquemment des événements sur l’ESS, l’alimentation, l’éducation ou encore l’environnement. La conséquence, c’est qu’on retrouve certains projets qui sortent de la thématique COVID-19, qui pourraient être développés en dehors du confinement et qui se retrouvent presque « pénalisés » dans ces concours – même si ici, certains ont essayé de ménager des critères. Mais alors, qu’est ce qui est le plus pertinent ? Trouver des solutions rapides et à court-terme sur des problèmes qui devraient être passagers ou s’interroger sur la vie d’après et entrevoir le long-terme ?

En résumé, arborer une thématique centrale aussi restrictive renvoyant à un contexte flou, instable et récent ainsi que déployer (paradoxalement) des axes de réflexions extrêmement larges, est un premier grand risque vers une potentielle incohérence.

Avis très personnel – Je n’ai pas parlé de la partie ‘’changer le monde’’ mais j’ai arrêté de dire cette phrase dans les événements dans lesquels je suis impliqué il y a très longtemps. Je crois dans la puissance des hackathons, sincèrement, mais les hackathons ne changent pas le monde. Ils changent des personnes, des structures, des projets. Changer le monde, c’est encore un cran au-dessus…

2.      Une organisation dans l’urgence

Toutes ces initiatives ont été organisées en très peu de temps. Certains organisateurs, et c’est très impressionnant, ont planché sans repos pendant 3/4 semaines pour sortir un Hackathon en ligne. C’est d’ailleurs bien pour cela que tous ces événements ont eu lieu en avril. J’ai eu l’impression même d’assister par moment à une course. Qui lancerait l’événement en premier ? Qui rassemblera le plus de monde ? Comme une sorte de concurrence pour montrer qu’on agit, qu’on se bouge, qu’on est solidaire… Pourquoi y avait-il urgence ?

·      La situation actuelle est une urgence. Il faut régler des problèmes au jour le jour et aller vite face à la pandémie. C’est la réponse la plus simple, une évidence.

·      Le confinement ne va durer qu’un temps et ces événements auraient eu moins d’impact et auraient eu l’air moins inédits hors confinement. Ici, nous avons des événements spécialement taillés pour un contexte donné, celui du confinement. Il fallait donc aller vite pour se positionner. 3/4 semaines, c’est extrêmement court, même pour des événements en ligne. J’opte généralement pour des processus d’organisation de minium 3 mois pour avoir le temps de faire mûrir toutes les pistes. Certaines réflexions, notamment au niveau de la thématique et des sous-thèmes, auraient pu être étoffées et approfondies pour certains événements. Et d’autres auraient pu prendre davantage de risque en exploitant des pistes sur les enseignements de la crise et le fameux “monde d’après”. À nouveau, c’est un avis.

3.      L’opportunisme et le buzz

Et puis, comme je l’ai dit tout à l’heure, je ne peux pas m’empêcher de penser à une certaine course à celui qui sortirait l’événement le plus dingue, le plus gros, le plus suivi, le plus international. La plupart des événements arborent d’ailleurs fièrement leurs chiffres. Certains ont en effet réunis plusieurs centaines voir milliers de participants sur plusieurs continents (malgré une part non négligeable d’abandons dans certains cas à cause de la gratuité et de la facilité de partir). J’avoue moi-même être un grand adepte de la mise en avant d’une réussite événementielle par les chiffres mais dans ce contexte, n’est-ce pas d’une certaine maladresse frôlant l’opportunisme ? On parle majoritairement de grandes marques, institutions et même gouvernements placés comme partenaires et organisateurs ; pas de petits entrepreneurs (sauf pour quelques rares exceptions).

J’ai du mal à surfer sur les vagues de buzz. J’ai déjà eu des questionnements rien qu’à avoir lancé un challenge de création cinématographique pendant le confinement. Mais voir de grosses marques, entreprises, institutions prendre autant la lumière me questionne.

J’organise des hackathons en entreprises et j’ai toujours essayé d’éviter les événements 100% coup de comm’ pour privilégier des actions qui avaient du sens pour mes clients. Bien sûr, derrière chaque événement, il y a de la communication et c’est même le business model de certains organisateurs mais dans ce contexte, une certaine réflexion éthique aurait dû suivre le phénomène de mode. En comparaison, on ne dénombre qu’un seul hackathon sur le VIH – qui a fait 20 à 35 millions de morts depuis 1981 – en France et ce dernier à eu lieu… en novembre 2019 à Tours – le VIHack

 Optimisme et invitation à la réflexion pour conclure :

Ce qui a été bien réussi partout, c’est une l’adaptation des événements à la version 100% en ligne. Beaucoup d’outils comme ZOOM ou Slack ont été utilisés pour mener à bien les opérations. Agorize, le spécialiste des hackathon en ligne – a soutenu par exemple le Hack The Crisis. Certains événements, quant à eux, comme le Startup Weekend Covid-19 demandaient aux participants une vidéo + un pitch en ligne.

Utiliser ces expériences comme des tests pour des actions qui seront répétées et améliorées dans le futur sur d’autres sujets peut être extrêmement intéressant. Mais en sera-t-il ainsi ? Ferons-nous des événements en ligne, comme le font déjà certaines structures, sans l’excuse du COIVD-19 / Confinement ?

Commencer à travailler sur un événement classique OU en ligne sur un sujet qui appelle à la réflexion sur la crise sanitaire et aux enseignements à en tirer seraient, à mon sens, plus significatif pour « changer le monde et avoir un réel impact » plutôt qu’un événement parmi d’autres qui fait office de réaction face à un contexte trouble et instable. Si cette nuance intéresse d’ailleurs d’autres personnes, je suis ouvert à creuser le sujet…

Et je pense que c’est justement sur ce point – réflexion vs réaction – que tout l’enjeu de la crise sanitaire se pose. On applaudit les soignants français au balcon en réaction au COVID-19, OK, mais pourquoi ne le faisions-nous pas avant alors que les soignants sauvaient déjà quotidiennement des vies ? C’est en creusant ce sujet (parmi d’autres), qu’on trouvera, selon moi, des réponses intéressantes.

À nouveau, j’insiste, je respecte le travail des organisateurs et je ne dis surtout pas qu’ils ont mal fait. Je questionne juste une (ré)action précipitée qui s’est emballée jusqu’à devenir un phénomène de mode événementiel et qui, selon moi, a oublié d’intégrer davantage une réflexion capitale : que retiendrons-nous de cette crise sanitaire ?

Que s’est-il passé à Angers ces derniers mois ?

Angers bouge de plus en plus et ça fait plaisir! Cela fait un an et demi que je suis de retour dans ma ville de naissance et l’angoisse qui m’animait aux débuts s’est vite changée en envie de m’investir à mon échelle dans cette ville et laissez-moi vous dire:

La rentrée 2017 a frappé fort!

Les Accroche-Cœurs ont donné le tempo et tout s’est emballé… D’abord des travaux d’envergures ont commencé pour une ville plus mobile puis le Carrefour des Entrepreneurs de l’Anjou a bien tourné les choses au Centre des Congrès. Une nouvelle Ruche Qui Dit Oui à vue le jour au Quai et une association sportive de Dalleux a soutenu des initiatives sportives locales. Le Crédit Agricole et WeForge ont lancé ensemble Le Village by CA, des hackathons ont germé et d’autres se sont répétés. Angers FrenchTech, la ville d’Angers, ALDEV et d’autres acteurs publics ont tenu pour la première fois une semaine Connectée en complément du WEF puis la CCI 49 nous a embarqué dans une belle et Grande Aventure où l’Entrepreneuriat fût maitre mot. Enfin, le Startup Weekend Angers est revenu plus fort pour s’affirmer et une Opération Renard a commencé à renouveler une portée de candidats…

Aujourd’hui, tout se calme, Noël approche et un bain de Soleil d’Hiver nous réchauffe! C’est l’occasion de faire un bilan! C’est donc parti pour un retour non-exhaustif sur quelques événements marquants de cette fin d’année angevine.


  • La Connected Week & Le World Electronic Forum – CW & WEF

21 > 28 Octobre 2017 // 24 > 28 Octobre 2017

A l’occasion du World Electronic Forum s’est tenue pour la première fois à Angers une semaine dédiée à l’IoT (l’internet des objets). Le but était simplement de faire profiter la ville et la région de l’émulation créée par un événement tel que le WEF! Une semaine grand public, c’est bon pour la ville, le business et l’électorat. C’est quoi le WEF? C’est expliqué plus bas, donc continue de lire 😉

Même si l’histoire du territoire est marquée par l’électronique, l’IoT est un créneau encore nouveau à Angers. C’est donc logiquement que la CW s’est ouverte à diverses initiatives entrepreneuriales liées de près ou d’un peu plus loin à l’IoT!

J’ai particulièrement aimé:

  • Le premier Game Dev Afterwork organisé par Atlan Games dans les locaux de Gamecash
  • Notre premier Meetup de rentrée avec le Startup Weekend Angers, à WeForge & au Village by CA sous fond de travaux d’agrandissement!
  • Le Colloque IoT qui s’est déroulé à nouveau à l’ESEO
  • Le WEF Angers Et là faut en parler un peu plus en détails car c’était THE événement

Le WEF s’est tenu pour la première fois en Europe à Angers. C’est un événement qui regroupe près de 200 dirigeants et cadres décideurs de grandes entreprises du monde de l’électronique et de la TECH. Sur le papier, c’est donc très fermé et c’est pour cela que la Connected Week a vu le jour… Pour en faire profiter tout le monde!

Le WEF a donc réussi à ramener à Angers des figures de proues économiques, politiques, médiatiques ; locales, nationales, internationales. On citera parmi d’autres le secrétaire d’Etat au Numérique Mounir Mahjoubi et son ex-homologue Axelle Lemaire, Edouard Philippe (arrivé parmi 10 motos et autant de voitures et de gardes du corps), Gary Shapiro (organisateur et propriétaire du CES Las Vegas), Christophe Béchu (Maire d’Angers), Laurent Joffrin (directeur de Libération), AMIXEM (Youtubeur) et de brillant(e)s chercheurs(es) et professeur(e)s en intelligence artificielle, philosophie et autres domaines qui ont permis d’assister à des conférences de grandes qualités sur des thématiques technologiques actuelles.

Les plus du WEF

  • Des conférences de grandes qualités avec des personnalités légitimes et compétentes (docteurs, professeurs, journalistes, politiques, entrepreneurs…) notamment pendant les derniers jours avec le Forum Libération.
  • Un beau mélange! Local, national, international ; politique, économique, écologique, philosophique ; jeune, vieux, jeune vieux : cadre, dirigeant, employé, stagiaire ; hommes, femmes ; grandes entreprises, startup… J’ai vu de tout pendant le WEF! J’ai trouvé cette diversité intéressante pour networker et comprendre les enjeux de l’événement.

Le moins du WEF

  • La politique et les intérêts y ont pris beaucoup de place. On s’est cru par moment en débat, en campagne ou en meeting. Quand Edouard Philippe est arrivé, tout le salon s’est arrêté et chacun était photographe… Guy Shapiro nous a montré une vidéo du CES qui faisait légèrement propagande de consommation d’électronique… A l’heure du recyclage et des scandales de composants, c’était un peu bizarre… Enfin, on a assisté à des débats avec des personnalités politiques où on parlait politique et des débats avec des chercheurs, philosophes et entrepreneurs où on parlait société…

En somme, la Connected Week et le WEF ont été une première réussie à Angers et j’espère revoir la CW et en être un acteur l’année prochaine 😉


  • La Grande Aventure Entreprendre – GAE

7 novembre 2017

Tous les ans, la Chambre de Commerce et d’Industrie 49 (CCI 49) organise la Grande Aventure Entreprendre où le but est de mettre en avant des entreprises & initiatives locales! Plusieurs conférences et tables rondes ont animé la journée sur des thématiques aussi larges que spécifiques. On était clairement là pour parler aux entrepreneurs locaux et les aider à avancer. C’est le but d’une CCI en fait…

La GAE se finit par plusieurs remise de prix à des entrepreneurs récompensé pour leurs initiatives. On retiendra entre autres le grand prix du jury pour Mathilde Blanchard, fondatrice de Sibylline Escapade qui n’a pas manqué de remercier chaudement WeForge pour son accompagnement.

J’ai apprécié l’événement car il n’y a rien de mieux pour faire du réseau local. Pour moi, ce ne sont pas tant les conférences qui m’ont intéressées mais le public et les exposants, tous locaux. Et quand on organise un événement avec le mot Angers dedans, ça fait du sens!

Je n’ai cessé de penser à quel point l’événement était beau pendant toute la journée! La scénographie était en effet impressionnante! La GAE s’est aussi déroulée au Quai et l’équipe a utilisé l’espace comme il le fallait: pour en mettre plein la vue!

Enfin, j’ai adoré l’état d’esprit de la CCI 49 qui montre une image jeune, pétillante et ouverte… Ce ne sont pas les premiers mots qui viennent à l’esprit d’habitude quand on parle de CCI… Bref, celle-ci est différente et la GAE 2017 n’avait rien à voir avec celle de 2016.

Je finirai sur cet événement en citant les mots du discours de fin d’Eric Grelier, président CCI 49, qui a bien résumé l’état d’esprit de l’événement: «les entrepreneurs au service de l’énergie collective». C’était la punchline de la journée.


  • Le Startup Weekend Angers #2 – SWAngers

17 < 19 Novembre 2017

En janvier 2017, j’organisais avec des amis le premier Startup Weekend Angers. La communauté n’existait pas et le nom était méconnu du public (#ClaudeFrançois). Après une très belle première édition qui a regroupé 54 participants, nous avons décidé de repartir pour une nouvelle édition avec une nouvelle équipe organisatrice et un seul mot d’ordre: « Plus » OU « More » pour les bilingues. Je suis le seul à être resté dans cette équipe renouvelée autour de Marie, Lucie, Laurent, Arthur et Rachid.

La seconde édition s’est déroulée le 17, 18 et 19 novembre 2017 à WeForge et au Village by CA. 90 personnes étaient présentes sur les 3 jours dont 65 participants. Que s’est-il passé ? Plein de choses qu’on vous résume en moins de 4 minutes dans cette vidéo résumée du SWAngers #2:

Concrètement, c’est quoi les prétentions du SWAngers? En 1 an, nous avons créé une communauté de 150+ personnes (participants, organisateurs, partenaires, coachs, jury et autres bénévoles) tous animés par l’entrepreneuriat, l’envie de faire les choses et de co-créer.

Nos ambitions sont claires: proposer des événements de qualité récurrents à Angers, aider des porteurs de projets à monter leur structure, former des participants et leur faire vivre un moment unique et fédérer une des communautés les plus importantes de la ville d’Angers.

Fin d’année 2016, nous étions 5 lorsque j’animais avec mon ami d’enfance Pierre Ludard les premiers Meetup SWAngers… Exactement 1 an plus tard, nos Meetups comptent 60 personnes qui viennent avec le sourire et l’envie de passer un bon moment en apprenant des autres. L’objectif est plus qu’atteint, il faut maintenant s’en fixer d’autres…

D’autres événements n’ont pas été cités car je ne pouvais pas être partout… Je pense notamment à la semaine de l’entrepreneuriat, Pépite et ses nouveaux Etudiants Entrepreneurs, le dernier Twapéro complétement OUF, les nombreux événements organisés chez WeForge ou encore les événements sportifs de rentrée. Et ça va durer à la rentrée avec le Concours AGreen Startup organisé pendant le SIVAL où je serais présent pour coacher les équipes !

Startup Weekend Angers #2

Après le succès du premier Startup Weekend de janvier 2017, l’événement revient les 17, 18 et 19 novembre à Angers pour une édition de plus grande ampleur !

En janvier dernier, se tenait la toute première édition du Sartup Weekend Angers!

En rentrant d’un Tour du Monde des Startup Weekend, j’ai commencé à parler avec des amis d’enfance de la création d’une communauté similaire à Angers. Trois mois plus tard, l’opération mobilisait près de 90 personnes dont 54 participants qui venaient travailler pendant 54 heures (moins les heures de sommeil…) autour des 9 projets retenus sur 25 « pitchs » de création de startup partagés le vendredi soir. C’est en effet ça le but d’un Startup Weekend, se rassembler en équipe autour d’idées dès le vendredi et présenter les projets de startup les plus viables et aboutis possibles à un jury de dirigeants d’entreprise le dimanche soir! Et pour mettre les participants dans les meilleures conditions, l’équipe d’organisation bénévole mobilise des coachs pour accompagner les équipes sur leurs projets, organise des ateliers de formation autour de la méthodologie Startup Weekend et assure avec d’autres bénévoles le service des repas et petits-déjeuners compris dans l’inscription. Il y a aussi du chocolat et des bières…

Pour cette opération découverte à Angers, la moyenne d’âge des participants était de 29 ans et s’étalait de 19 à 50 ans. Les compétences des participants étaient aussi diversifiées. Des places sont en effet réservées aux développeurs informatique et mobile, aux designers, à des généralistes (marketing, buisness dev’, etc) et aux étudiants afin de constituer des équipes projets riches de profils complémentaires en âge et en compétences. C’est en fait une des conditions de base pour stimuler la créativité et l’innovation au sein des équipes. Le seul point partagé par tous ceux qui se lancent dans cette expérience est une bonne dose de curiosité, une envie d’apprendre une nouvelle approche de création de projet et de l’enthousiasme! Au final, un Startup Weekend réussi, c’est aussi de se faire rencontrer des personnes qui ne se seraient jamais rencontrées sinon! C’est presque un site de rencontres…

Pour la seconde édition, l’équipe bénévole d’organisation s’est renouvelée!

Ce deuxième rendez-vous angevin aura lieu du vendredi 17 novembre – 18h00 – au dimanche 19 novembre – 21H00. Certains organisateurs sont partis vers de nouvelles aventures (Pierre Ludard élève actuellement des Pokémons à Toronto) et d’autres sont arrivés. L’équipe s’est donc enrichie de nouveaux profils, tous participants de la 1ère édition angevine, toujours sous la direction du serial participant et désormais organisateur François Gobert. – C’est Laurent qui a écrit cela. Je ne parle pas encore de moi à la 3ème personne…

La nouvelle équipe prévoit une augmentation du nombre de participants qui passera de 54 à 75 et a donc revu à la hausse l’ensemble de l’organisation qui va mobiliser plus de 100 personnes sur les 3 jours (participants, coachs, jury, bénévoles, partenaires).

Startup Weekend Angers

Rachid Amoura, Marie Macé, Lucie Vandôme, Laurent Taalbi, Arthur Cougé et François Gobert forment l’équipe organisatrice de l’édition SWAngers de novembre!

Un événement remplis d’acteurs divers!

Les organisateurs, mobilisés depuis 3 mois, peuvent d’ores et déjà compter sur 14 partenaires dont 6 financiers, tous liés à l’écosystème entrepreneurial angevin. Ces partenariats permettent d’offrir des places à des tarifs très abordables pour les participants – de 30€ à 50€. Les coachs et membres du jury ont également été retenus pour leurs compétences, parcours d’entrepreneur et implication dans l’écosystème angevin. Enfin, un entrepreneur angevin ouvrira par ailleurs l’évènement en partageant son aventure locale afin de donner le tempo au weekend! Toutes ces infos sur ces acteurs sont disponibles sur notre site internet.

Startup Weekend Angers

Nos partenaires actuels pour cette 2ème édition!

Un événement Glocal (mélange subtile entre Global et Local…)!

Cet évènement local s’inscrira dans une logique internationale, puisque près de 200 Startup Weekend se dérouleront exceptionnellement dans le monde entier au cours de ce mois de novembre dont 10 en France!  Ce sera en effet ce qu’on appelle le Global Startup Weekend! L’occasion d’ancrer Angers un peu plus sur la carte de ce genre d’événements !

Startup Weekend Angers

L’inauguration d’un lieu!

Le lieu de l’événement reste le même. C’est chez WeForge que se déroulera le weekend dans des locaux très pratiques et désormais agrandis depuis leur récente association avec le Village de l’Innovation du Crédit Agricole. Les participants seront donc dispersés entre les bureaux des forgerons (co-workers de WeForge) et ceux flambants neufs du Village by CA ! Ce sera tellement neuf qu’on prévoit quelques effluves de peinture…

Un événement et une communauté!

Les angevins répondent positivement puisque plus de 50% des billets sont déjà vendus à 6 semaines de l’événement. Ceci conforte donc les organisateurs d’avoir vu plus grand. Ce n’est pas surprenant car le Startup Weekend Angers n’est pas seulement un événement ponctuel. La volonté des organisateurs est en effet de continuer à développer une communauté plus active autour de l’entrepreneuriat angevin. Le moment partagé au cours des « Weekends de 54 heures » crée une expérience commune forte qui est ensuite entretenue via des « meetup » et autres rencontres régulières qui développent les échanges entre les membres de la communauté.  C’est d’ailleurs au cours d’un meetup que la nouvelle équipe d’organisation s’est constituée…

L’ambition, par la répétition des Startup Weekends à Angers, est le développement d’une communauté forte afin de déclencher à plus long terme la création d’entreprises au sein du bassin angevin.

 

Vous n’avez pas encore votre place ? L’équipe organisatrice ainsi que tous ses bénévoles vous recommande de sérieusement vous dépêchez car elles partent vite !!!

C’est par ici pour la billetterie.

VIVATECH Paris

This year, the second edition of the French VIVATECH exhibition – that got the ambition of being the European CES (Global Electronic Show) – took place in Paris on June 15th, 16th, 17th.

Thanks to my employer Frères Toque (Thank you again!), I was invited to this huge Tech meeting on Thursday and Friday. So this is a brief article about a bike courier passionate about Entrepreneurship & Startups going to VIVATECH.

VIVATECH invitation

Pretty awesome Talks!

With 400 speakers invited and 6 stages opened, there were conferences for all tastes from AI (Artificial Intelligence) to digital marketing strategies going through social businesses and more general Tech topics!

Among fancy speakers were Eric Schmidt (ex-CEO at Google), Jonah Peretti (Founder & CEO at Buzzfedd) or Bertrand Piccard (Founder of Solar Impulse). But on smaller stages were also bright entrepreneurs such as Alice Zagury (CEO at The Family), Ryan Holmes (Founder & CEO at Hootsuite) and, on top of that, young co-founders had also time to ‘firepitch’ in 6 minutes their startup venture on some stages. That what the case of Louisa Mesnard (cofounder & COO at Citron & ex W-Project traveler) for instance. Stages were noisy because of the fair and it was a bit frustrating sometimes to get insides from such leaders only for few minutes (25 minutes talks on average with 3 speakers sometimes). However, there was a good diversity in speakers, types of Tech and size of structures! I was happy with it!

VIVATECH talk VIVATECH talk

Isabelle Kocher (ENGIE) & Bertrand Piccard

 

50,000 people is actually a small World!

Even if the venue was pretty full, I enjoyed walking around to meet again with people I once met. I met again with ex-employers, former colleagues, people I graduated in EM Strasbourg with and others I currently work with. The aura of the fair is so Vivatech tweetgreat that it already turned it into a must-be place! And in Paris and even France, Tech is still a small World (getting bigger) so there was no chances not to bump into people you know! Twitter is definitely one of the best tools to meet up with your network in these exhibitions!

VIVATECH Sharing Bros

 

 

I met Rodolphe (The Sharing Bros) in Medellin – Colombia – 3 years ago!

Too much startups?

VIVATECH announced 5,000 startups on stands. I don’t know if that figure was correct but I was overwhelmed with startups around me. I did have some interesting chats with entrepreneurs at their booths (Lovebox, Tilkee, Living Packets etc) but there were way too many startups and I felt it was endless to try to discover them.

International & Local!

VIVATECH VCs

Speakers, journalists, interviewers, startups… Everyone took out their best language skills for this event 100% in English! It was nice to see that happening in France and having so many people from all over the World in one same venue. Each one of them talked with their cultural values and background.

This is how I assisted to a very interesting debates between Hussein Kanji (investor at Hoxton VC) and Audrey Destang (COO at Early Metrics) about differences between traditional VCs and Corporate VCs.

Also, giant French corporates (Orange, Valeo, RATP…) were on site and many French startups had pitching time on each of their stands! Besides, some French regions had also reserved corners to present startups from their own regions! It was a good way to have filters in networking! In a word, VIVATECH showed a good balance half way between Globalization and France’s talent.

Vivatech Angers

Tech people from Angers

I was really glad to catch up with people I once met and more than happy to connect with new entrepreneurs or startup influencers! It was impressive to see so many bright guests and having the opportunity to talk with inspiring entrepreneurs or young CEOs. Finally, the scenography on stands and stages was impressive and made the exhibition very authentic and solid! Maybe it will get to that goal of first Tech event in EU 😉